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Fabrice Kouakou (TBS 2019) - Responsable Médico-Marketing

22 avril 2020 Portraits / Podcasts

Diplômé de la promotion « Simone Veil » du Ms Manager Marketing et Commercial dans les Industries de Santé,
Fabrice Kouakou nous raconte son incroyable parcours depuis TBS

Pourquoi avez-vous choisi Toulouse, et TBS, pour suivre vos études ?

J’ai une formation initiale de médecin et j’ai exercé quelques années en tant que médecin clinicien.

En premier lieu, j’étais à la recherche d’une double compétence santé/Marketing-Management car j’envisageais une reconversion professionnelle.

Je cherchais aussi à donner un côté international à ma carrière donc il me fallait intégrer une école dont la qualité de la formation était reconnue. J’ai choisi TBS pour l’aura qu’elle a, à l’international.

Lors de l’élaboration de mon projet professionnel j’ai rencontré de nombreux professionnels, des médecins pour la plupart, dont la carrière était pour moi, un exemple. J’ai constaté que souvent TBS figurait dans leur parcours académique.

J’ai donc décidé de postuler au concours d’entrée à TBS et j’ai été admis! Je ne connaissais pas Toulouse, je savais que c’était une ville étudiante, multiculturelle et surtout qu’il n’y faisait rarement froid! Je n’ai pas été déçu et j’ai été conquis par le charme de la ville rose.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours étudiant à TBS ?

En octobre 2018, j’ai intégré le mastère spécialisé Manager Marketing et Commercial en Industries de Santé (MS IS), formation se déroulant en part-time sur 15 mois. Nous étions à l’école pendant une semaine tous les mois et les 3 autres en entreprise.

J’ai participé à divers projets dans le cadre de cette formation, notamment le projet Vaccitanie, conduit par divers acteurs dont TBS qui vise la promotion de la vaccination.J’ai également réalisé une étude, dans le cadre de ma thèse professionnelle, portant sur les déterminants de l’acceptation de la télémédecine par les médecins libéraux.

Avez-vous des anecdotes de promo à partager ? 

Avec quelques camarades, nous étions impliqués dans un projet pour le compte d’un collectif de promotion de la vaccination. Il s’agissait d’accompagner ce collectif dans diverses activités de promotion de la vaccination. On organisait les réunions et il nous arrivait de finir tardivement. C’était assez éprouvant mais ça restait un moment que nous aimions bien car on rencontrait du monde.

Et à la fin c’était un peu comme si on prenait un apéro avec 30 personnes !

Comment êtes-vous arrivé où vous en êtes aujourd’hui dans votre carrière professionnelle ?

J’ai un premier parcours professionnel dans le domaine de la santé, qui est un parcours médical classique.

Après l’obtention en Côte d’Ivoire du doctorat d’état en Médecine Générale, j’ai intégré un hôpital privé d’Abidjan en tant que médecin généraliste résident. Poste qui avait une double composante : médicale (diagnostic et de prise en charge) et aussi managériale.

C’est dans l’optique d’ajouter une compétence Marketing que j’ai intégré le MS IS de TBS. Et c’est dans le cadre de cette formation que j’ai réalisé un stage de 6 mois en Marketing et Communication qui a débouché sur le poste de responsable médico-Marketing à Medylink une entreprise toulousaine, que j’occupe depuis presqu’un an maintenant.

Au-delà de cette fonction, je m’occupe également de projets de gestion collaborative des patients sur plusieurs bassins de santé.

Que vous a apporté votre mastère spécialisé à TBS dans cette reconversion professionnelle ?

Il faut dire que je n’avais pas vraiment de notion de Marketing lorsque j’ai intégré le MS IS.

Mais les différents modules que nous avons pu étudier et surtout les différents projets que nous avons eu à réaliser ont été très enrichissants. J’ai pu utiliser des outils que je ne connaissais pas du tout. Ainsi parallèlement aux projets en entreprise, j’ai pu toucher du doigt le Marketing en Santé, le e-Marketing et la Gestion de Projet.

Mais le plus important à mon sens est que cela m’a permis de sortir de ma zone de confort et a aiguisé ma curiosité et ma soif d’apprendre.

Dans quelle optique êtes-vous entré dans la vie active après votre diplôme ? Quelles étaient vos motivations ?

Ce qui est anecdotique, c’est que dans mon projet initial, je comptais m’orienter vers l’industrie pharmaceutique. Sauf que j’ai rencontré un chef d’entreprise du secteur de la télémédecine qui m’a présenté son projet. Projet qui a suscité mon intérêt et que j’ai décidé d’accompagner.

J’ai une forte appétence pour entrepreneuriat, et aussi pour le digital. Ce qui m’intéressait était de pouvoir travailler sur un projet qui serait d’un intérêt clé dans l’amélioration du parcours patient et de l’accès aux soins, en France, mais encore plus dans des pays en voie de développement.

Pourquoi avoir choisi ce métier, ce projet ?

Le secteur de la Télémédecine était pour moi quelque chose de nouveau. Mais j’ai rapidement réalisé que cela pouvait avoir un impact plus que significatif dans l’amélioration de l’accès aux soins. Elle n’a pas vocation à se substituer à la pratique médicale classique mais dans certaines situations, elle est un véritable plus. La crise sanitaire aujourd’hui a eu pour effet de mettre en lumière toutes ses applications et ses cas d’usage.

Donc le choix de ce projet particulièrement était dans l’optique de connaitre et maîtriser les rouages de la Télémédecine, de contribuer à son développement ici en France, voire dans d’autres pays afin de pouvoir la mettre en place là où on en a besoin.

A partir de quel moment avez-vous su que cette voie était faite pour vous ?

Le jour où j’ai réalisé mon entretien de stage! J’avais déjà une expérience hospitalière, en tant que médecin clinicien, aussi en tant que manager. Donc je connaissais assez bien le parcours patient, mais aussi les défis quotidiens des professionnels de santé.

Ce projet concerne la digitalisation du parcours patient et ce à divers niveaux, il était donc le mix parfait entre ce que je connaissais déjà et ce que je voulais savoir.

Où vous voyez-vous dans dix ans ?

Je suis d’un naturel à programmer mes actions dans le temps, mais je suis toujours à l’écoute de la nouveauté, dès lors que cela présente un intérêt pour moi et réponds à mes convictions. Pour dire que dans 10 ans je peux me retrouver dans un tout autre environnement que celui que j’ai en tête aujourd’hui.

Mais concrètement, dans 10 ans, je serai en Côte d’Ivoire œuvrant dans le médico-social.

Par ailleurs j’ai plusieurs projets entrepreneuriaux dans divers secteurs qui devraient être à maturité en ce moment-là.

Comment le réseau Alumni a-t-il été un appui pour vous ?

Le réseau Alumni a été un appui déjà dans l’élaboration de mon projet professionnel et même lors de mes recherches de stage.

Il reste un appui aujourd’hui grâce aux multiples connexions qu’il peut créer. En effet il permet d’en apprendre énormément sur plusieurs autres parcours et sur d’autres secteurs d’activités

Comment recommanderiez-vous son utilisation ?

Le réseau d’Alumni TBS est fort, fort du nombre élevé de personnes, fort de sa présence sur tous les continents, fort de sa présence dans une multiplicité de secteur d’activité. Y appartenir et participer aux différentes activités est un véritable moyen permettant de se réaliser professionnellement.

Quels conseils donneriez-vous aux Alumni de TBS, étudiants ou diplômés ?

Pour moi, la vie professionnelle doit apporter autant d’épanouissement que les autres aspects de notre vie.

S’orienter dans ce qu’on aime, ce qui nous passionne ou qui simplement nous permet de donner la couleur qu’on veut donner à notre monde est un gage de cet épanouissement. Il faut cependant oser, croire en ses capacités et croire en ce que l’on sait juste même si cela parait fou et risqué.

Enfin, acceptez-vous que les Alumni vous contactent directement, s'ils sont intéressés par votre parcours ?

Avec plaisir, que ce soit sur les réseaux ou en présentiel, je serai ravi de pouvoir discuter avec eux.

Pour contacter Fabrice Kouakou, connectez-vous et suivez ce lien!




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